Le retour et nos impressions
À foison des cascades, des rivières, des cratères, des glaciers, des falaises, des lacs (peuplés de canards, d'oies, de cygnes... et d'espèces d'oiseaux en tout genre), des prairies (avec des milliers de moutons et chevaux), des champs de lave, des canyons, des tapis de fleurs à perte de vue, des formes et couleurs inouïes, du sable noir, blanc, des sites d'une grande beauté qui auront marqué chacune de nos journées.
Quotidiennement nous avons eu notre lot d'émerveillement. Découvrir l'Islande, c'est un peu remonter le temps jusqu'à l'origine de notre planète : ce sont des paysages où les traces de l'activité terrestre se voient, se ressentent et se sentent. On ne peut qu'imaginer comment ont été façonnés, sculptés, érodés ces paysages souvent désertiques et soumis à des conditons climatiques sévères. Pourtant, même ici, on trouve une certaine activité humaine liée à la pêche, l'agriculture, la géothermie et le tourisme bien sûr... mais, heureusement avec un impact limité sur l'environnement (en tout cas, sans commune mesure avec ce que nous connaissons dans nos pays industriels).
Une météo capricieuse mais on était avertis. Cela ne nous empêche pas d'avoir envie de revenir, en hiver cette fois, pour essayer de comprendre comment s'articule la vie dans cet environnement sauvage et rude même en été. On s'est très souvent posé la question (approvisionnement, école, activités agricoles, loisirs...).
Cette île 100% nature, pas du tout abîmée par l'homme, fait du bien en regard de tous les ravages que l'on connait ailleurs. Pas de constructions à outrance ou en dépit du bon sens. Le peu de villes traversées sont plutôt des gros bourgs, parfois très colorés (dans la partie Nord principalement).
Ce voyage itinérant fait que nous n'avons rencontré que trop peu de locaux, les seuls étant nos hôtes, trop occupés à gérer la vague des touristes. C'est déjà une chance que tous parlent anglais. Tous nos hébergements n'ont été que de bonnes surprises.
On a beaucoup aimé les églises en bois tellement authentiques (même si peu sont ouvertes), c'était un plaisir d'y entrer, un vrai bon en arrière.
Malgré les kilomètres parcourus (4600 km, dont au-moins 1/3 de pistes et routes non bitumées, toutes en bon état) et le nombre considérable de choses à voir, nous avons pris systématiquement tout notre temps, quitte à faire l'impasse sur d'autres lieux prévus initialement au programme. L'été est idéal pour ça, le soleil se couchant à 0:30 pour se lever à 2h. Nous n'aurons connu la nuit noire en Islande qu'en traversant de longs tunnels ! Et puis, savoir que l'on est aussi proche du Groeland et du cercle polaire (à moins de 300 km) est fascinant !
Question gastronomie, après ces longues journées, nous n'avons que peu été au restaurant, suffisamment pour tester l'agneau (du beurre en bouche), le saumon et autres poissons.
Une curiosité : on a trouvé un nombre considérable de terrains de golf, certains au milieu de coulées de laves. Il paraît que c'est le must de jouer au golf sous le soleil de minuit.
On a moins aimé :
- le cratère Kerio, en bordure de route, pour lequel il faut payer alors qu'il y en à de bien plus impressionnants à faire par nos propres moyens.
- la sortie en 4X4 sur le glacier, limite publicité mensongère. Une demi-journée pour faire beaucoup de route et "marcher" sur quelques glaçons, on est restés sur notre faim.
Gros coup de coeur pour l'Islande !
Seul bémol dans ce pays : l'organisation du roadtrip avec des noms pareils !
Cette fois, on rentre !